Effectuons tout d’abord un petit retour en arrière. Dans les années 50 aux Etats Unis, c’est Boris Levinson, psychologue pour enfant, qui a décrit pour la première fois le pouvoir de catalyseur social du chien. Ce qu’on appelle aujourd’hui les interventions assistées par l’animal sont des séances influençant positivement le fonctionnement cognitif, physique, émotionnel ou social d’une personne par le biais d’une interaction avec l’animal.

Dans cette dynamique de diversification des animations et d’amélioration de la qualité de vie des résidents, nous avons fait appel à Clémentine Jacob (animalescence). Formée à la médiation par l’animal, elle est venue animer une séance découverte au sein de l’EHPAD avec sa chienne, ses lapins et cochons d’Inde.

Sa chienne, Divine, a rapidement pris ses repères et sur la table à hauteur des résidents est passée voir chacun. Tenant une friandise dans leur main, les résidents ont pu caresser la chienne à tour de rôle.

Après la reconnaissance de légumes et de plantes appréciés par les rongeurs, les résidents ont ensuite élaboré des brochettes pour leur donner à manger.

Les lapins et les cochons dinde se sont promenés librement sur la table toujours à hauteur des résidents. Cela leur a permis de les brosser et de les caresser. Enfin, certains résidents ont pu les prendre sur leurs genoux.

Nous avons pu observer de nombreux sourires durant cette séance. Les résidents se sont rapidement prêtés au jeu et un sentiment de bien être a été associé à cette activité. Les résidents ont évoqué des souvenirs avec les animaux qu’ils possédaient avant leur entrée dans l’EHPAD.

Peu importe la pathologie et l’autonomie du résident, ce type de séance se veut universelle de par la relation à l’animal qui n’a besoin d’aucune parole pour entrer en communication.